L'Asie boit la tasse et la télé touche le fond
Quelle merveille de retrouver la technologie du tube cathodique le temps des vacances en famille. Et je dois une fois de plus m'incliner devant la qualité incroyable des "informations" au journal télévisé (TF1 et France 2 plus particulièrement).
Le désastre en Asie a été une nouvelle démonstration de la qualité des "grandes messes" du 13 et 20 heures. Images vides de sens d'autochtones accrochés aux arbres, commentaires débilisants genre "ils étaient venus dans un coin de paradis, mais c'est l'enfer qu'ils ont rencontré...", il ne manque plus qu'une musique d'ascenseur soporifiquement larmoyante pour combler ce tableau affligeant. A croire que toutes cette propagande est là pour nous faire sortir le porte monnaie en ces temps de fêtes pour montrer sa solidarité avec les gamins perdus de Thailande.
Certes, si on était vraiment concerné par la vie des orphelins thailandais, on se poserait des questions sur le tourisme sexuel qui est la premiere raison de voyages dans ce pays. De même on se poserait des questions sur l'utilisation de l'aide mondiale. Quand on voit une association Tamoul récolter des fonds à Paris, on occulte le fait que cette aide sera reservée aux Tamouls, rebelles qui ensanglantent le Sri Lanka depuis près de 40 ans avec les tristements célèbres Tigres Tamouls. De même on déplore la lenteur de l'acheminement de l'aide humanitaire en Indonésie mais on oublie là aussi le fait que le gouvernement a "fermement" prié, il y a quelques mois, les ONG et les journalistes de débarasser le plancher de ses îles pour mener à bien sa lutte contre les groupes indépendandistes locaux (15 000 morts en 20 ans).
Mais, on ne peut pas, semble t-il, s'empiffrer devant la téloche et réflechir au pourquoi des évènements dont on nous bombarde, mais au moins ayez la descence de ne pas nous obliger à larmoyer devant notre téléviseur. Décidemment, les JT sont des vendeurs d'émotions et non plus aucune vocation à donner de l'information. Peut être serait-il temps d'avoir un retour à un vrai journaliste audiovisuel?
Je finirais sur une remarque sémantique. Ras la casquette d'entendre mille fois par jour le terme "Tsunami". En français, on dit "raz de marée", c'est plus clair et peut être moins "tendance" que le terme japonais "tsunami". J'ai apprécié l'intervention en français de la présidente du Sri Lanka qui a été la seule personne à prononcer le terme "raz de marée" et non "Tsunami" à une heure de grande écoute à la télé. Surtout que des variantes apparaissent, comme dans la bouche du porte parole des pompiers français au Sri Lanka qui parlait de "Tsurami". A quand le "Tiramisu"?
Le désastre en Asie a été une nouvelle démonstration de la qualité des "grandes messes" du 13 et 20 heures. Images vides de sens d'autochtones accrochés aux arbres, commentaires débilisants genre "ils étaient venus dans un coin de paradis, mais c'est l'enfer qu'ils ont rencontré...", il ne manque plus qu'une musique d'ascenseur soporifiquement larmoyante pour combler ce tableau affligeant. A croire que toutes cette propagande est là pour nous faire sortir le porte monnaie en ces temps de fêtes pour montrer sa solidarité avec les gamins perdus de Thailande.
Certes, si on était vraiment concerné par la vie des orphelins thailandais, on se poserait des questions sur le tourisme sexuel qui est la premiere raison de voyages dans ce pays. De même on se poserait des questions sur l'utilisation de l'aide mondiale. Quand on voit une association Tamoul récolter des fonds à Paris, on occulte le fait que cette aide sera reservée aux Tamouls, rebelles qui ensanglantent le Sri Lanka depuis près de 40 ans avec les tristements célèbres Tigres Tamouls. De même on déplore la lenteur de l'acheminement de l'aide humanitaire en Indonésie mais on oublie là aussi le fait que le gouvernement a "fermement" prié, il y a quelques mois, les ONG et les journalistes de débarasser le plancher de ses îles pour mener à bien sa lutte contre les groupes indépendandistes locaux (15 000 morts en 20 ans).
Mais, on ne peut pas, semble t-il, s'empiffrer devant la téloche et réflechir au pourquoi des évènements dont on nous bombarde, mais au moins ayez la descence de ne pas nous obliger à larmoyer devant notre téléviseur. Décidemment, les JT sont des vendeurs d'émotions et non plus aucune vocation à donner de l'information. Peut être serait-il temps d'avoir un retour à un vrai journaliste audiovisuel?
Je finirais sur une remarque sémantique. Ras la casquette d'entendre mille fois par jour le terme "Tsunami". En français, on dit "raz de marée", c'est plus clair et peut être moins "tendance" que le terme japonais "tsunami". J'ai apprécié l'intervention en français de la présidente du Sri Lanka qui a été la seule personne à prononcer le terme "raz de marée" et non "Tsunami" à une heure de grande écoute à la télé. Surtout que des variantes apparaissent, comme dans la bouche du porte parole des pompiers français au Sri Lanka qui parlait de "Tsurami". A quand le "Tiramisu"?
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