Récupérer facilement tous les mots de passe d'un mac

Le titre est racoleur mais néanmoins tout à fait sérieux, une société américaine propose à la vente une clé USB nommée "MacLockPick" permettant d'extraire tous les mots de passe de connexion, les images disques, les mots de passe WiFi, iTunes, iChat, Remote Desktop, email, toutes les informations bancaires, P2P d'un ordinateur Apple. Vous la branchez sur l'ordinateur Mac et vous récupérez une base de donnée avec tous les mots de passe.

Pas de miracle bien entendu, le logiciel a besoin pour cela d'être branché sur un ordinateur allumé et déjà connecté en mode "administrateur". En effet, sous ce niveau de droit, tous les mots de passe sont centralisés dans un "trousseau de clé". Même sans cette clé USB, vous pouvez retrouver ces sésames. Mais la vraie force de cette clé, c'est que finalement peu de personnes utilisent un mac, il est donc plus difficile de savoir où envoyer les mains pour récupérer ces informations. Avec ça, n'importe qui peut en quelques secondes récuperer tous vos mots de passe. N'importe qui ? Pas vraiment. Heureusement, cette clé coutant 400 dollars environ est reservée aux policiers et agents fédéraux américains, pour le moment...

C'est certes une évidence, mais il est toujours d'actualité de mener une réflexion sur le contrôle de ce que les salariés branchent sur leurs ordinateurs. Le tout est de le faire intelligemment et ça fera l'objet d'un prochain article ;)

Total attaqué par l'administration Bush

Je vous conseille vivement cet article du Monde. Il expose brièvement et clairement (trop simplement diront certains...) les actuelles tensions qui pèsent sur le groupe Total au delà de la mise en examen de son PDG Christophe de Margerie.

L'article dénonce une double pression, de l'OCDE via sa charte anti corruption d'une part et des Etats-Unis d'autre part. L'article présente les faits, sans user de la réthorique du patriotisme éconimique, enfin ! Après la vague de canular du 1er avril, voilà une lecture bien agréable.

France 24, lancement de la chaine d'information française

Voilà une annonce qui mérite que l'on s'y arrête : France 24 a vu le jour, aujourd'hui à 20h29.

Sous ce nom anti sexy au possible se cache le dernier grand projet de notre président au pouvoir à savoir une chaîne d'information continue à vocation internationale.
Car il faut bien l'admettre, au rang de CNN ou de BBC World et, plus récemment, Al Jazira, la France a du mal à faire entendre sa voix.

La voix de la France, dans le monde

En effet, le monde multipolaire cher à Jacques Chirac doit entendre la position française sur l'actualité mondiale. De ce point de vue, France 24 fournira une information entièrement en français, en anglais et, dès 2007, en arabe. Avec plus de 170 journalistes et 200 correspondants dans le monde, ce partenariat public / privé (TF1 et France télévision) concrétise cette volonté politique.

Mais derrière ce projet, deux surprises majeures attirent mon attention :
Le premier est que la chaîne sera 100% consultable en stream sur Internet. N'ayant plus de télévision depuis quelques années et étant expatrié, je salue grandement cette position stratégique : l'information doit sortir des canaux classiques, si on veut être entendu, il faut être là où l'opinion se forge. Ce parti pris est pour moi l'atout clé de cette nouvelle chaîne d'information car CNN et BBC limitent leur contenu en ligne. A première vue, la qualité vidéo est bonne et le service est confortable (pas de coupure, ni de temps de latence trop long) pour être utilisé tranquillement. Ce positionnement web va être poursuivi et monter en puissance en 2007 comme le suggère cet article avec notamment des flux RSS thématique et un site enrichi.

L'autre excellente surprise est une émission tous les 15 jours dédiée à l'Intelligence Economique. L'émission sera présentée par Ali Laïdi (chercher à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et auteur de "Les secrets de la guerre économique") . Je ne connais pas le personnage mais j'approuve d'avoir quelqu'un qui semble maîtriser son sujet. Les sujets de 12 minutes traiteront de cas pratiques avec un invité pour débattre. Il sera très intéressant de voir comment les sujets seront menés et comment, par ce biais, la France présentera sa vision de la "competitive intelligence".

Certains critiquent le budget limité (80 millions d' € par an) et le partenariat public/privé qui risque d'amener des blocages (des conflits d'intérêt avec LCI ?). On peut surtout regretter l'absence d'une offensive globale avec un couplage avec RFI qui est en perte de vitesse notamment en Afrique devant Voice of America. Pour autant, ne jouons pas les cassandre et donnons sa chance à cette nouvelle chaîne, diffusant 24h/24 de l'information en 3 langues. On se retrouve pour le bilan dans quelques semaines.

Voir le site : www.france24.com

Le site de l'Intelligence Economique est en ligne

Oyez oyez vaillants veilleurs, l’ex monsieur propre de Mark’s spencer, Alain Juillet a annoncé en grande pompe aujourd’hui le lancement du site gouvernemental de l’Intelligence Economique disponible à cette adresse : www.intelligence-economique.gouv.fr

Voilà, c’est dit, reprenez votre souffle et votre train de vie. Reconnaissons tout de même des vertus pédagogiques certaines à cette action qui devrait permettre d’éliminer 90% des consultants IE qui vous vendaient du BSP (« bon sens paysan ») à prix d’or jusqu’ici. Finies les honoraires voleurs, tout est en ligne. Merci Juillet et bon vent (« Clearstream » dans la langue de Negroponte façon Marseille…)

J’en profite au passage pour faire un peu le point sur l’évolution de l’IE ces derniers (longs) mois. On a bien écouté doctement les recommandations du Haut Responsable : « non l’IE c’est propre, l’IE c’est beau, c’est pas jouer à l’espion, encore moins faire les poubelles ou voler des informations »

Bon, on pourra passer sur le fait que la personne qui vous dit ça était un ancien responsable de la DGSE, on oubliera aussi la nomination de l’Amiral Lacoste au poste de président du syndicat professionnel de l’IE (haaa le Rainbow Warrior, c’est super pour vendre l’IE à l’international ça) mais voir sur le site de l’IE en gros, bien voyant, un lien pour le Secrétariat Général de la Défense Nationale, je ne peux qu’éclater de rire devant l’hypocrisie boursouflée de la profession, cachée derrière son petit doigt.

Bref, faites ce que je dis, pas ce que je fais et si vous voulez vous rater lamentablement, écoutez mes conseils pleins de clairvoyances et filez votre fric à mes potes des services reconvertis dans le privée mais « chut », ça reste entre nous, hein ?

Pendant ce temps, D.d.V (désolé Rondot…) remue la merde en hurlant comme un putois au « patriotisme économique ». Manque de bol, le public ne comprend pas et l’international se pose des questions. Logique, quand on lance un concept vide en titillant la fibre nationaliste de l’ouvrier votant FN, hormis foutre la trouille, ça ne sert pas à grand-chose. Il ne manquait que le clinquant foutage de gueule de Danone pour achever le concept, merci Dominique, encore une fois, tu aurais mieux fait de la boucler et de travailler ton plan de communication pour 2007.

J’oublie sûrement le meilleur de l’idiotie de la situation, mais toutes ces gesticulations politiciennes me donnent mal à tête si ce n’est au cœur. Heureusement, Bernard Carayon semble se consacrer à la DADVSI en ce moment (effet de mode ?), ça nous laisse un peu souffler entre deux articles ventant la défense de nos merveilleuses entreprises nationales.

Quid de la définition d’une entreprise française ? Siège social ? Impôts payés ? Nombre d’emplois en France ?

Bref, le concept est caduque et se limite au copinage d’énarques, comme il a toujours été le cas, (aux USA –pays-toujours-mieux-que-nous-pour-tous- ça se limite aux entreprises qui payent les campagnes politiques, à chacun sa pourriture…).

L’IE « politique » est une poudre magique lancée aux yeux, tentant en vain de mettre une étiquette légale sur une activité « borderline » voire illégale (si elle veut être efficace).

La dernière fois que j’ai vu un « monsieur IE » d’une multinationale, il m’a demandé :
« Vous avez fait l’armée ? » « Vous avez des amis dans la police ? » « Mais à quoi vous servez ?»

Bonne question…

Hé non, je ne suis pas mort

Bonsoir à tous (et toutes).

Après une très (trop) longue absence, je vais tenter de faire revivre peu à peu ce blog.

Mon silence prolongé a coincidé avec la fin de mes études. Bon, je brise le suspense tout de suite, bien sûr que je ne travaille pas dans l'Intelligence Economique (faut pas rêver non plus) !!

Malgré un stage chez un grand compte au sein d'une équipe de veille concurrentielle et quelques contacts auprès de société éditrice d'agents intelligents, j'ai du me faire une raison.

En 3 mois d'inactivité pesante, j'ai eu un seul misérable entretien sur Paris (150€ aller/retour pour ma poche, ça fait plaisir quand on a ni droit au chômage, ni au RMI) pour un poste de veille concurrentielle pour le mirobolant salaire de 1500€ brut mensuel. Ce n'est même plus du foutage de gueule à ce niveau, c'est du grotesque splendide.

Bref, j'ai eu une proposition à l'étranger pour un métier assez éloigné (chef projet marketing) et je n'ai pas hésité une seconde à suivre l'appel de notre Président ("Chers jeunes, partez à l'étranger si vous n'avez pas de travail en France"). Il m'arrive néanmoins de mener encore des études (de marché du coup :-)

Je continue à suivre l'actualité de l'IE et je vais tenter d'y apporter ma contribution avec un regard peut-être plus... cynique ?

A suivre ;-)

La rentrée mouvementée de Communication de Crise.Com

Pour la rentrée, le portail de Communication de Crise.Com (le CCC) change de nom et d'hébergement.

Le portail répond désormais au nom de "magazine de la communication de crise et sensible" et il est disponible à l'adresse suivante: www.communication-sensible.com.

Pourquoi un changement d'appelation?
La raison invoquée est tout simplement une erreur dans le renouvellement de leur nom de domaine et un cybersquattage en règle!

Comme quoi, l'adage que les medecins sont parfois les plus mal soignés ne se dément pas. Mais cette crise semble marquer une volonté d'élargir les champs couverts par le site, notamment vers la communication dite "sensible". A voir comment cela se traduira dans les faits.

C'est la rentrée pour tout le monde, c'est le bon moment pour mettre à jour ses bookmarks.

Comme les autres

Comme tout le monde, ce blog va doucement profiter des vacances estivales.
Alors que "l'affaire Danone" a déchainé les rédactions de la presse (avant et après les rumeurs d'OPA) et les milieux économiques, on va laisser reposer le tout pour y avoir plus clair en septembre.

Si vous vous ennuyez, je vous invite à creuser (si ce n'est déjà fait) l'incontournable site de l'équipe d'Humbert Lesca sur la Veille Stratégique. Avec ça, vous avez de quoi vous occuper pour l'été!

Sur ce, bonnes vacances à tous.

OPA sur Danone, l'Etat enfin proactif?

On critique souvent l'Etat français pour son manque de réactivité dans la défense de ses "joyaux" économiques face aux rachats hostiles de capitaux étrangers. Pour autant, alors qu'auparavant la machine se mettait en branle ex post (Cf. la rocambolesque OPA de Sanofi sur Aventis), il semblerait que l'Etat ait enfin pris la mesure de ce risque économique.

Faut-il y voir les effets bénéfiques de l'équipe d'Alain Juillet au sein des ministères? En tout cas, la prise de conscience semble réelle.

Alors que depuis quelques jours, il circule des rumeurs d'OPA hostile de Pepsi sur le groupe Danone, l'Etat a officiellement pris les devants en multipliant les prises de positions contre ce rachat et en disant qu'il ne comptait pas laisser faire sans agir.
Les solutions possibles? Forcer un rapprochement avec le suisse Nestlé serait une piste et, comme le souligne cet article dans Libération, Pepsi préféra sans doute ne pas attaquer Danone devant le risque de renforcer son principal concurrent.

La véritable innovation de ce dossier est que tout cela se base sur de simples rumeurs, en effet, rien n'est officiel dans cette opération. Verrait-on ici la fin des regrets devant le fait accomplit et du "Ah si seulement on avait agit avant"?
Réponse en fin de semaine, avec jeudi la publication des résultats de Danone et vendredi avec une réunion du conseil d'administration de Pepsi.

Ujiko et Mozbot

Sous ces noms ésotériques ne se cachent pas les derniers virus du moment mais bien des outils au potentiel très prometteur.

Ujiko tout d'abord: le moteur en flash de Kartoo a lancé une V2 et inaugure le moteur de recherche... évolutif!

De base, Ujiko est une interface graphique en flash proposant une clusterisation des résultats (regroupement des résultats de la recherche selon des mots clés proposés), et deux filtres, l'un servant à mettre un site en favori pour les futures recherches et l'autre permettant à l'inverse d'exclure un site.

Mais les innovations de cette V2 sont ailleurs. En effet, au fil des utilisations, Ujiko comptabilise des "points d'expériences" débloquant de nouvelles fonctionnalités. A chaque niveau (10 points), vous découvrez une nouvelle option. Evolutif et ludique donc, permettant en outre une prise en main progressive sans être noyé par le flot de fonctionnalités. Revers de la médaille, c'est un moteur qui ne vous livrera pas ses atouts si vous êtes un utilisateur zappeur ou nomade (les points sont enregistrés sur votre ordinateur). A ce titre, je formule la principale critique sur Ujiko, j'aurais préféré un système de compte en ligne totalisant les points et les paramètres d'utilisateurs. En effet, si vous utilisez Ujiko chez vous et que vous souhaitez l'utiliser sur un autre ordinateur, vous recommencerez au niveau zéro.

Parmi les fonctions additionnelles, je retiendrais tout particulièrement les dossiers pour classer les sites, l'extension de recherches dans le métamoteur Kartoo et dans l'encyclopédie Wikipédia, la reprise de toutes les recherches spécifiques de Yahoo (images, actualités, vidéos) et le rating des sites dans Alexa. A haut niveau, le moteur offre la possibilité d'éditer ses propres filtres (jusqu'à 5), de chercher des versions antérieures des sites sur archive.org ou d'éditer les caractéristiques d'un site (nom et description).

Image d'Ujiko avec toutes les options débloquées

S'appuyant sur Yahoo!, Ujiko exploite les 6 milliards de pages indexées par l'annuaire et on retrouve toute la pertinence qui a fait la réputation de Yahoo (à défaut de la quasi exhaustivité d'un Google). Je trouve ce moteur alternatif tout bonnement excellent. L'interface est agréable et les options offertes permettent une finesse accrue dans les résultats de recherches. Une grande réussite!
A noter que le site offre un plug-in pour ajouter le moteur Ujiko dans la barre de recherche de Firefox.

Mozbot:

Mozbot est un autre moteur français s'appuyant lui aussi sur un moteur de recherche déjà existant, en l'occurrence l'incontournable (pour combien de temps?) Google. Le moteur, né du partenariat d'Abondance, de Brioude Référencement et de Raynette, propose lui aussi de personnaliser ses recherches. Dans les fonctionnalités, je note plus particulièrement la suggestion de terme connexe à votre recherche (une clusterisation allégée en quelque sorte), la définition du mot recherché, la possibilité de chercher une page dans le cache de Google ou sur Archive.org et les infos sur une URL, notamment un whois sur le nom de domaine.
Permettant également un paramétrage du graphisme du site, on remarquera surtout la possibilité d'afficher des vignettes des sites.

Bizarrement, malgré ses très grandes qualités, Mozbot ne m'a pas totalement emballé (le graphisme pas assez tape à l'oeil peut-être?). Mon principal reproche vient du fait que j'aurais préféré une meilleure discrimination visuelle sur les résultats de recherche. En effet, rien en dehors de l'url de résultat ne précise si le lien récupéré est un site, un pdf ou un doc. De plus, l'option "mettre en favori" rajoute le site dans votre bookmark alors que j'aurais préféré un système de ranking préférentiel comme dans Ujiko.

Mais trêve de mauvaise foi, je pense que mon retour sur Google natif vient plutôt de ma résistance au changement devant l'outil/pantoufle qu'est Google. En effet, le fait de pouvoir zapper du moteur de recherche aux actualités puis de faire une recherche d'images en un clic a plus fait pencher la balance en sa faveur que de réels défauts à Mozbot.

Ujiko/Mozbot: quid?

Ces deux moteurs sont réellement les bonnes surprises du moment. Ujiko démultiplie les possibilités de Yahoo! en y ajoutant une multitude de paramétrage servit parfaitement par l'interface flashy et pédagogique du moteur. Mozbot, malgré mes retenues, propose un paramétrage vraiment intelligent et fera gagner du temps à nombre de professionnel (je pense notamment au Whois). Finalement, ces deux moteurs se positionnent en tête de l'évolution actuelle de la recherche sur Internet. Ce n'est plus la masse de résultats et de pages qui comptent réellement mais bien la pertinence de ces résultats que l'on privilégie. Et devant les excellents outils proposées par ces deux moteurs alternatifs, y'a t'il encore un intérêt aujourd'hui à utiliser Yahoo! et Google?

Liens:
Le moteur Ujiko
Le moteur Mozbot

Plug in Firefox:
Pour Ujiko
Pour Mozbot

Class Action en France, risque majeur de crise?

Quid de la Class Action?
La Class Action ou action collective consiste à regrouper plusieurs plaintes portant sur le même préjudice. Monnaie malheureusement courante aux Etats-Unis, cette procédure a connu de nombreux dérapages notamment dans le secteur médical où certains avocats "recrutaient" des plaignants pour lancer une Class Action. Cette inflation procédurière risque de toucher prochainement la France car un projet de loi sur la "Class Action" est à l'étude et sera proposé d'ici la fin 2005.

Réclamé depuis des années par les associations de consommateur (en tête UFC Que Choisir), l'action collective vient élargir les droits du consommateur. pour autant, faute de garde fou, la multiplication de ces procédures risquent fort de peser sur l'économie française à l'instar des grandes entreprises outre atlantique, obligées de provisionner des milliards de dollars contre d'éventuelles poursuites. Avec une opinion publique à point avec le castrateur principe de précaution, on peut craindre un regain de frilosité en terme d'innovation si, en plus des coûts de recherche et développement, viennent s'ajouter des provisions pour prévoir une hypothétique Class Action.

Conscient de ces dérives, le modèle français des class action devra imposer des limites très claire à cette procédure. Mais le site ClassAction.fr préfigure peut-être déjà des futurs abus du dispositif. En effet, le très racoleur site de ce regroupement d'avocat recrute sur Internet des plaignants pour lancer des procédures collectives en France. Le site profite de la confusion des termes (la Class Action n'existe pas encore en France, il ne s'agit dans le cas de ClassAction.fr que de fédérations d'actions individuelles) et jette le doute quant à la future application de la Class Action en France.
Entre la volonté légitime d'accroître les droits du consommateur et le risque de sclérose de l'innovation en France, la Class Action risque bien de devenir incontournable dans la gestion de crise.

Sites:
Article UFC Que Choisir sur ClassAction.fr
Le site Class Action.fr