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lundi, février 28, 2005

Copernic Desktop s'ouvre à Thunderbird

Il semblerait que je n'ai pas été le seul à regretter l'absence de prise en compte de la messagerie Thunderbird dans l'excellent programme de recherche local Copernic Desktop Search (CDS) et de contacter Copernic à ce sujet. Nous avons été entendu!

C'est effectivement fait, CDS indexe désormais votre messagerie thunderbird et eudora dans sa version 1.5. Rappelons que CDS comme ses concurrents de "recherche locale" sont des moteurs de recherches sur votre disque dur personnel, utile quand on ades giga de donnée...

Au niveau des réjouissances supplémentaires au passage, je cite Abondance: "Les fervents des contenus multimédia bénéficient dorénavant également d’une visionneuse d’images et d’un lecteur intégré de documents audio et vidéos. Ils pourront aussi chercher des images JPEG à partir des commentaires indexés, des chansons iTunes selon l’artiste et l’album, ainsi que des films QuickTime et des fichiers audio OGG dont les métadonnées sont indexées. Dernière nouveauté, les développeurs peuvent dorénavant utiliser un API leur permettant de programmer des extensions de CDS pour indexer d’autres types de fichiers."

Bref, Copernic prend une sérieuse avance sur ses concurrents, encore trop centré sur les solutions microsoft. Avec la prise en compte de Firefox puis à présent de Thunderbird, CDS va rapidement devenir incontournable.

La version 1.5 n'est pour l'instant qu'en version beta et disponible uniquement en anglais. Esperons que la localisation du programme ne tarde pas!

Télécharger Copernic Search Desktop 1.5

Source: www.abondance.com

vendredi, février 25, 2005

Firefox 1.0.1

Une petite mise à jour du navigateur qui monte.
La version 1.0.1 de Firefox corrige quelques bugs et failles qui avaient vu le jour depuis le lancement de la version finale 1.0 en novembre dernier.

En téléchargement en version française sur PCInpact:
Version Windows
Version Linux
Version MacOs X

Source: www.pcinpact.com

vendredi, février 11, 2005

Google aime le savoir

La version finale du moteur de recherche made in Microsoft, MSN Search, vient d'être lancé et on peut dire que c'est plutôt réussi avec ses 5 milliards de pages indexés et des résultats assez pertinents.

Sentant la concurrence se faire de plus en plus féroce, Google a compris qu'il fallait passer la vitesse supérieure en matière de référencement. Fini les sites de collectionneur de boites de camembert ou des nostalgiques de Frank Sinatra, Google veut du hard knowledge, il veut du savoir pur! (ça tombe plutôt bien vu que nous aussi).

Pour se faire, il a commencé à s'attaquer à l'indexation des thèses et travaux de recherches à travers Google Scholar. Toujours en version beta, cette annexe de Google est assez prometteuse. Dans le même sens, Google a annoncé le colossal projet de numériser (et d'indexer bien sûr!) le contenu de la bibliothèque municipale de New York et des bibliothèques des 4 plus grosses universités américaines: Harvard, Stanford, Michigan et Oxford (excusez du peu). Même si cette opération a quelques limites (Harvard ne donnera accès "qu'à" 40 000 volumes et Oxford limitera l’indexation aux livres paru après 1901 par exemple), le tour de force est tout de même conséquent. Google se donne 6 ans pour parvenir à ce projet.

On peut néanmoins s’alarmer de la puissance idéologique que cela risque d’entraîner au profit des Etats-Unis. Au niveau global, il n’y a pas vraiment de quoi s’inquiéter (les bibliothèques américaines sont autant pourvu d’auteurs de référence français et européens que nos bibliothèques ont des références d’auteurs américains) mais le doute se situe plus vers la recherche et les publications récentes ou en cours. Il y aura très vraisemblablement une diffusion plus large des idées et conceptions américaines au détriment des autres courants de pensée hors Etats-Unis. Les délais de traduction et d’indexation seront autant de barrière à la diffusion de la pensée européenne. Bien entendu, je ne m’étends pas davantage sur la puissance de la langue anglo-saxonne qui n’en sera que plus écrasant avec de telles dispositions. Peut-être qu’une participation à ce projet des bibliothèques des principales capitales européennes permettrait de contrebalancer cette canalisation du savoir aux seules sources américaines.

Dans la même optique, on apprend aujourd'hui que Google serait en négociation avec la Fondation Wikipedia pour héberger une partie de l'encyclopédie.
Pour information, Wikipedia est une encyclopédie en ligne gratuite au format Wiki, c'est à dire que n'importe qui peut modifier les articles afin de corriger une erreur ou pour apporter des précisions sur un sujet. Devant le succès de l'opération, la fondation a de plus en plus de problème financier pour assurer les coûts de bande passante et c'est là que google intervient.
Bien entendu, il n'y a pas d'altruisme dans cette action et Google pourra ainsi renforcer l'image qu'il commence à se bâtir de "eux c'est l'indexation, nous c'est le savoir". Bref, et si l'après-Google était...Google?

Sources: Google Scholar / Wikipedia en France / Annonce partenariat Google & Wikipedia

jeudi, février 03, 2005

Le coup du Concorde sur l'A380

Après le coup de Trafalgar, doit-on parler de coup du Concorde?


Le A380, nouvel avion d'Airbus

Car il semble bien que la direction de l'aéroport d'Atlanta (Etats-Unis) veut nous rejouer le coup de l'interdiction pour le nouveau fleuron d'Airbus, le A380.
Contrairement au supersonique, il n'est pas question de pollution sonore cette fois-ci mais... de taille!

Hé oui, pour Ben DeCosta, le directeur général de l'aéroport international Hartsfield-Jackson d'Atlanta, l'A380 ne pourra se poser chez lui car il serait tout simplement trop gros. Selon lui, les coûts pour accueillir le nouveau gros porteur seraient prohibitifs compte tenu de l'intérêt économique limité du A380.
Hormis cette position quasi fac-similé des critiques de Boeing envers son concurrent européen, on peut s’inquiéter que cette position ne fasse des émules outre atlantique et compromette la réussite économique de l'avion.
Car le choix d’Airbus de tout miser sur un moyen de transport gros porteur et très long courrier est assez risqué alors que certains analystes esquissent la croissance, dans les années à venir, des petits hub régionaux nécessitant des avions de tailles plus modestes.

Bref, une affaire à suivre…

Plus d'information: 24heures.ch

mercredi, février 02, 2005

Alliance spatiale entre Alcatel et Finmeccanica

C'est officiel, le français Alcatel et l'italien Finmeccanica regroupe leurs activités espaces au sein de deux entités: Alcatel Alenia Space & Telespazio.

Alcatel Alenia Space
La société aura son siège en France et sera détenu à 67% par Alcatel et aura comme activité la conception et la production des satellites.

Telespazio
Situé en Italie et controlé à 67% par Finmeccanica, l'entité assurera l'exploitation des systèmes spatiaux.

Le spatial européen a commencé les grandes opérations de regroupement. La bataille pour l’exploitation de Galileo met bien en évidence cette dichotomie avec d’un coté le consortium Eurely, soutenu par Alcatel et Finmeccanica et iNavSat, soutenu par EADS et Thales.

Alcatel ne cache pas ses vues sur Astrium, la branche espace d’EADS mais ces derniers ne semblent pas enclin à entendre les sirènes du français comme le déclare François AUQUE, président d'EADS Space « […]l'Europe compte désormais deux acteurs au lieu de trois. Pour notre part, nous sommes convaincus qu'il n'y a pas d'intérêt à aller au-delà».

Le choix européen du concessionnaire de Galileo qui exploitera pendant 20 ans le système de positionnement sera rendu vers la mi février et devrait alors redéfinir le rapport de force entre les deux blocs.

A ce moment là, peut être que le rachat de Thales par Finmeccanica serait alors le lot de consolation pour le projet spatial d’Alcatel...